HELIOS – ANOTHER DAY IS TOO LATE

sortons les kalash et prenons le pouvoir
un autre jour
ils veulent un carnage donc les balles aiment  pleuvoir
depuis toujours
il n’y a pas de pains parfois si peu à boire
attends toujours
il y a des meurtriers qui nous dirigent sont au pouvoir
ils vivent toujours

autre jour peut-être, ouais tu peux rêver, fais la même recettes, t’espère nouveauté, ils
nous font des dettes, pour qu’on reste inquiets, plongés dans les quêtes, tant qu’il font le blé

si t’attends yaura plus d’autre jour,
que des Messie que des macron
foule dessaisie de ses canons
c’est plus des flics cest des matons

now another day is to day
not another day it’s too late
car un autre jour oui cest maintenant
pas un autre jour on a pas l’temps

tu vas donner  10 euros au clochard
un autre jour
car l’ette humain oui se cache le visage
depuis toujours
tu rêves de croiser l’amour mais sans les loves
attends toujours
les pédophiles sont nourris et logés acquittés
ils vivent toujours

#rap-conscient, #rap-francais, #rap-suisse

Ballade

 

Trop de questions m’ont fait mal à la tête. et je voyais la terre comme une maison d’arrêt. trop de vicieux m’ont fait tourner la tête, pour tenter, de me rendre complètement taré oui je brassai du vent pour un peu changer d’air croyant tuer le temps j’ai flingué ma jeunesse la vie donne et reprend en amour à la guerre j’ai besoin d’un printemps pour qu’enfin je renaisse ainsi va la vie m’a t’on dit depuis lors j’ai cessé de rêver j’ai tenté d’aboutir à tout prix a ce genre d’existence bien menée une maison un frigo un grand lit et tout pour accueillir la belle-mère, mais cette vie m’a ravie à l’ancienne ou tout était question de moi-même j’ai du choisir une vie à la belle, j’ai faillit tout quitter et jeter à la benne, mais j’ai manqué l’appel, oui l’appel de la mer qui nous prend nous emmène ou il reste de l’air et souvent je le sais j’ai du croiser le ciel je l’ai pris pour la chance car il en avait l’air et le temps qui me sert pour le superficiel n’est pas vraiment perdu car l’aiguille accélère des ennemis j’en ai eu la pelle bien trop souvent pour des paroles en l’air pour faire le crime il suffit d’un appel pas besoin du cartel une vie contre un salaire j’ai vite appris qu’ici tout a un prix de l’amour a la vie en passant par la terre que pour que certains rient et puissent être ravis il fallait bien que d’autres subissent la galère certaines personnes m’ont laissé à la traîne quand d’autres m’aidaient alors que j’avais R un petit nombre m’a même appris la haine le démon en soi-même qui s’invite dans l’affaire

#2020, #duo, #helios, #rap

Deen Amok – dark fairy

On pose sur de la trap,
By Deen Amok en mode attaque.
Ecoutes et mange la claque,
Sens sous tes pieds terre qui craque,

Mon flow t’agresse comme une prise d’otage,
Tu veux ma vie, change de personnage,
Dans le milieu que du pistonage,
Le 11 septembre cours de pilotage

J’vais pas faire péter la ville,
Mais j’vais exploser ta go
Tu joues le rappeur fragile
Je vais te scalper la peau,

Les petits frères bibi même de la blanche
A 14 piges multi-récidivistes,
Et Ca fait la tournante au fin fond de la grange,
puis te sors un pétard pas des feux d’artifices

Car il est l’heure, de se manger : la sélection, est naturelle
viendra l’heure de se venger c’est en, One Shot, habituel
Donc il est temps de vous ranger, afin de demeurer pucelles,
Mais on vous a déjà baisées comme Kadhafi c’est le rituel.

Si je te sors le katana, c’est que j’attaque comme Kenshiro,
Bouillant comme Hiroshima, je suis dopé comme au JO.
T’es qu’une chienne, comme un Shiba, Je n’caresse pas les animaux.
Je m’attaquerai à la mifa, si tu me clashes comme un mytho.

Oui les barreaux m’ont dérangé, je vois la vie comme un film,
Un brosse à dents je tranche la trachée, c’est le shaytan qui prime,

Jean Edouard va sur Rap Fame, pour se sentir à la mode,
Bien sûr chaque vue il l’a paie, mais pour se ficha à mort,
Un bédo un fond de teille, Et son égo s’élabore,
Une réputation hardcore et un talent qui vaut de l’or.

Sur la photo t’es une crevette qui pose pour une pub d’amnesty,
En plus du look de travesti t’est atteint d’anorexie,
Faire le fragile c’est pas bête, quand on recherche de la pitié,
Mais tu as croisé la bête, tu n’est donc plus que du gibier.

Sombre, Vice, Sang, Pisse,
Sans tricks, j’en brise,
L’Emprise, j’en vise,
L’Empire ? J’y mise,

 

 

 

 

 

 

 

kalash divine

Le son de la Kalash, les pleurs des oubliés,
Les amis qu’on arrache et les tueurs qui vont prier.
La police qui cravache, car l’estomac criait,
Les Dieux seraient-ils lâches ou nous auraient-ils oubliés

Bien sûr que ça t’concerne, Car ici ça consomme,
Et bien sûr ça s’prosterne, devant ces si grands hommes,
Qui font la Terre,
Qui font la Guerre,
Et ta putain d’console

Toujours la même
Toujours la Haine
Toujours pour la grosse somme

Etincelle du divin, relève toi du divan,
Occupes toi des vilains, ne tue pas le vivant

Que des demi-humains, pour un peu résumer,
Le vrai chez quelques uns, pourrait-on présumer ?

Ecoutes les étoiles qui nous chantent,
Que tout n’est que poussière,
Que la vie n’est pas abondante
Que seul le temps est une frontière

La Terre vogue dans la galaxie,
On est tous dans le même bateau
Si peu de vraie camaraderie
Pour des millions de vrais salops

Les religions divisent les Hommes en proclamant un Dieu unique,
Nous nous battons comme de la faune, car même la Nature est inique,

A figer la vérité, notre époque a détruit le Ciel,
Il pleut des balles en terre sacrée, Il pleut du fiel chez BHL

Plus de prophètes ou de mystique car même le sacré est en solde,
Quand même le pape est esthétique jusqu’à oublier la parole.

Souvent la foi pur cosmétique chez des lettrés pourtant débile
Combien de fois j’ai vu chrétien qui n’avait jamais lu la bible

Notre âme est collective et les cyniques la détruisent
Le sort de chaque être est lié et l’harmonie, oui, se maîtrise,
Trop d’intellect et peu de coeur ne peuvent mener qu’à la bêtise,
A notre époque les pédophiles prennent pour vocation la prêtrise.

La fin a commencé et la planète est à genou,
c’est trop tard pour courir quand tu vois approcher le loup,
La vie est-elle le voile de Dieu pour se cacher de nous ?
A-t-il donc honte d’être le roi mis en échec par le fou ?

subsiste-t-il ?

Sous la pierre,

La Lumière,

C’est dans nos âmes que siège l’Enfer et une parcelle de paradis,
Et comme les flammes elles paralysent ou catalysent selon l’envie,
Car même la vie après la vie n’est au fond qu’une question d’avis,
Soyons ravis, de naître en vie, et rejetons tous leurs paris,

Regrette-t-il,

l’Univers ?

Ou seulement Lucifer ?

 

 

 

 

 

 

Trahir

J’arrive en force pour squatter le terrain
T’appelles en morse pour pas te faire becqueter
Dealeur de blanche de bourg jusqu’à Meryin
Un coup de crosse pour te la faire nekté

Mes potos dorment dans la suite dans la grange
Non pas de suisse ouais métis dans la branche
Si tu me fiches je te quiche dans la hanche
Ton père est dans la Range tu sauras faire la Manche

Poing dans la figure je vais t’rapta
dans le milieu j’te mange tu vas pas t’rappeler,

T’as le physique d’un chien en mode arrabiata pas la figure d’un saint je veux pas te capter

Car

Un jour j’ai bien compris que c’était que des sefarades, des bêtes arabes, du gangsta rap, et trop noirs qui crèvent sa race,

Mc t’as sorti ta compile,
tu passes ta vie Sur ta console,
vas y propose c’est quoi ton deal
Tu rap tout seul sur trois consonnes,
On a tous cherché la combine
Et pour écrire faut qu’ça consomme
Mon âme consume
Et ça m’console
Fait que j’consulte
Pour la grosse Somme
Maman me dit qu’cest pas possible
Car j’ai misé sur ta cochonne
Blanchis l’argent c’est quoi ton Rib
T’as pas les loves j’ai mate ton phone

Devant les darons comme télévisés
T’as mal vieilli tout comme Windows Vista
Car on vit la vie sale des dettes sur la Visa
Quand tu sors t’es pisté tu sens la harissa

Je n’mate pas en arrière comme un cheval de course
Et je ferais carrière dans le crime ou la bourse
Chui comme l’état je prélève à la source
Cesses de lutter et ta mort sera douce car je manie la fourche comme la griffe d’un Ours

Tant de cadavres pour des billets violets
C’est pas la fin donc oublies les violons
Paraît qu’on t’a volé que cela fût violent,

Donc tu fermes tes volets te défoule au volant, te réveille affolé, en devient insolent,
Ton âme est comme brûlée, vivre il faut mais comment ?  La dounya t’as doublé, c’est dit dans le coran,

Le compte en banque attire les chattes comme du whiskas, j’me sers un whisky, j’me fait ma ptite place, je t’te fait graille miskine, tu Sras ma ptite tasse, blanc comme la visine, sera la ptite liasse,

donc ya ceux qui triment et ceux qui s’cachent,
pas de ceux qui crient chui de ceux qui cassent,
pas de ceux qui prient, ni de ceux qui schlasse,
Pas de ceux qui brillent, chui de ceux qui tracent.

Les poulets M’ont trauma, réveil au bouclier, je n’mappelle pas Thomas, donc ils pourront tirer, la mort ou le coma, ma ville une poudrière, je suis fils d’ouvrière je suis fils d’ouvrier,

Fixer dieu dans les yeux
Ne plus subir le temps
Croire enfin en les cieux,
Accepter le feu, refuser le sang

J’frais jamais Bercy ou le bataclan

 

 

Bogota

Car on veut tous briller
Nager dans les billets,
Une vie à tout piller
Rien ne sert de prier
Venus pour les plier 
J’arrive tu pars grillé

Vendu à la criée comme un kilo à bogota
On est v ‘nu tout piller donc on a sorti les costards
Juste un couche tard qui dit amen,
Face au mouchard qui pue la haine,
Quand le client te dit ramène,
Mais que les flics contrôlent la scène,

C’est pas le rap de tupac, mais kunta t’es tout pale, n’écoute pas et goûte ça, t’es froussard quand chui al.

On m’avait dit fait des Etudes
Et comme ça arriveront les thunes
Le travail j’en ai l’habitude
Mais je n’ai pas trouvé fortune

Avocat-libre j’ai pas de boss
Ni de patron dans le business
Des plaines arides et pas de clopes
Bientôt je vendrai dans la sess

La vie est rude et l’hiver tue
Mêmes les prudes et la vertu
Malgré les prunes et l’amertume
Mais la ma plume s’est perdue

J’ai pas dit non, j’ai pas d’idée
J’ai l’pavillon, j’ai pas tilté
Donc parions sur l’barillet
De ma mission, j’ai pas vrillé

Comme un nomade je vis partout
Ma vie c’est air bnb
Controlé par tous les lobbys
Quand la terre est à l’agonie
Un fils de l’homme et sa connerie
C’est soit tu pleures soit tu goleri
Donc tu galère et c’est tant pis
Contrôlé par toutes ces envies

Donc ça préfère sortir en ville
Une fois sur deux ça part en vrille
Jamais en paix jamais tranquille
Sauf quand tu joues une ou deux grilles
Le daron pleure la maman prie
C’est bien la peur qui t’a rempli

Donc ça recave et ça rempile
Juste pour s’acheter des saloperies

Je vois la peine qui s’atrophie
Et la douleur hébetée
Entre macron et Sanofi
Je crois qu’on s’est bien fait pété

Pause 

J’hésite, t’evites, m’eclipse très vite,
J’effrite, les flics, connaissent mon clip,

Et ça dit quoi, tu vas y’arriver,
j’baise la conçu tu peux parier,
elle m’a quand tu vas t’marier,
j’ai dit que je préférais varier, 

Elle fume après l’amour mais moi je l’aime quand j’ai fumé.        
Elle me rappelle ce jour, ou la bohème je l’ai tué.

Mille fois je fus à terre, et mille fois je me suis relevé,
Comme un navire qui prend la mer avec plus de foi qu’un curé.
Chui l’accusé de leurs délits, j’ai accosté dans leurs délires, 
Moi l’étranger dans mon pays, ou l’on sévit pour le plaisir.

Un flic est grave, crade, alors souvent il grade
Quitte à finir comme Stan, ou bien à tirer dans l’stade
gouverné par des gangstas, au bon royaume des gangsters
Payés comme de vrais rocks-stars, par un système qui s’enterre.

Le fric remède et maladie, alors parfois ça vend la pur,
L’école nous a bien malappris, que sans la foi la vie est dur
Souvent poignardé dans l’dos 

Mais bon la vie c’est comme ça 

Je me balade à kanto 

Entouré par des lope-sa 

 

 

 

 

 

J’ai vu

 

J’ai vu des plaintes qui nous éreintent,
Et des fou-rires juste à mourir,
Loin des empreintes de nos craintes,
Et des sourires qui font souffrir.

J’ai vu des mômes draguer la rue,
Et puis la rue séduire les mômes,
Avant les boeufs mettre la charue,
Avant les voeux récite un psaume.

J’ai vu la mort dans nos 20 heures,
Et le mal sortir des abysses,
La haine draguer les électeurs,
Pour en sourdine nous faire un fils.

J’ai vu colère et désespoir,
Dans les pupilles de mes parents,
Alors moins qu’eux je broie du noir,
Pour me souvenir de leur accent.

J’ai vu tristesse et puis mal-être,
Derrière les mines de ces passants,
Mais rien de beau sauf de le paraître,
L’envie de vivre pour un instant.

J’ai vu Macron et Benalla,
Mettre la France en PLS.
Colère du peuple n’était pas là,
Pour nous sortir de la paresse.

J’ai vu les comptes et les bilans,
Des pétroliers qui tuent le monde,
Des lanceurs d’alertes vigilants,
Et la police qui vagabonde.

J’ai vu la Suisse et sa fortune,
Démocratie battre le pavé,
C’est les meilleurs qui ont la thunes,
Mais une poignée qui sont gavés.

Ouvre les yeux, 

Chaque seconde

Sous les cieux,

L’Enfer gronde 

 

 

 

 

 

 

#2019, #poeme, #poesie

Donald Trump

J’arrive comme un player
vague à l’ame
Oui c’est moi le meilleur
Dis Salam
Pas un mauvais payeur
Comme ta dame
Je suis parti deux heures
État d’âme

T’es sapé full gucci refile moi un bout d’shit
Fait appel à ton chi, moi je tiens la boutique
Attaché comme un pit, j’vais manger la musique,
car ça vient de mes tripes, je Rap que des classique

Chui parti en mode hello hello
Coffrer tout leur zeille-o zeille-o
C’est lourd pas du zéro zéro
Me la joue pas mélo mélo

Ça vient pas de Paname mais t’apprécie les rimes
Ma vie c’est notre dame il ne reste que des ruines
J’ai mon casque une instru je ne vois que des mimes
Tu me parles d’amendes je te parles de crime.

Je suis l’panier tu es mimi matti, je te mate la nuit, j’vais te montrer la vie, j’vais démonter la rime, j’voterai pas pour marine, mais j’atteindrais la cime, et c’est même pas fini

Le style est bon, tu m’as validé,
mes adversaires finissent alités,
La procureur s’est faite à l’idée,
Pour me coffrer faudra s’impliquer.

Je vais, Niquer le game, je suis Donal trump
Donald trump
Donald trump
Donald trump

T’as déjà perdu l’match tu es Hillary
Dans mon quartier ouais ça vit la rue
Toi contre moi je tiens les paris
Et si je perds ben je tire à vue

On est pas des cainri mais le style est léché
Dans la vie que des tchoins J’veux la reput du Che, on est pas que des saints, y’a aussi des déchets, l’avenir au creux des mains, la MD dans le becher.

révises tes rimes, corriges ton flow, changes de Sim, changes de go. 
Change de crime, change de gros, Change de film, change de mots.

On est pas chez macron, la banque nous a maqué, tous derrière un écran, dangereux comme les békés, te prends pas pour un grand, j’te filerais pas les clés, tu peux m’appeler maman, car ton style je l’ai créé.

Et ça bosse le jour pour mieux rapper la nuit, 
t’as beau fai-re le sourd j’peux pas prêter ma vie,
Ne joue pas au plus lourd tu vas manger l’parvis, 
Dans un gant de velours chui le crime à Paris. 

J’ctotoye la crème, la M, la scène, la haine,
ta chienne, la veille, ta mère, la même, 

Je vais, Niquer le game, je suis Donal trump
Donald trump
Donald trump
Donald trump

J’vais m’envoler pour Bogota, pour voir la vie ses bons cotés, 
Passe au travers de leurs quotas, mais bientôt mes rimes s’ront cotées, 
Je veux du Jack nique leur coca, c’est pas Charo c’est des cokés, 
Ma signature c’est ton coquard, a toi de cave ou de croquer.

Et t’attendais la suite le beat n’est pas fini

Si tu veux faire un hit faut sortir les gigi 

Pour l’instant on est quitte mais je bloque la sortie

Car tu veux faire un feat t’es qu’une photocopie

Tu me parles de ta vie j’pourrais changer d’avis, tu peux m’croiser la nuit, te braquer chui ravi 

 

 

 

 

Macron

Salut, Macron, dans ton costard,
De p’tit bourge net qui traîne pas tard.
T’as rien du cul d’un prolétaire,
Jupiter Emir du Quatar.

Y’en a qui pensent la politique,
Au fond des universités.
Toi tu la mise, tu nous la nique,
Avec un genre de jeune premier.

Macron la classe, je dois l’admettre,
Des grands salops t’es le plus long !
Pour faire avaler la Claudette,
En randonnée, les élections.

J’te jure je suis presque Benalla,
M’anque plus qu’l’accès au parlement
Pour y contempler les gravas,
Les députés qui brassent le vent.

En Marche les cons et les manchots !
Et les gazettes taisent les fusions,
Le pognon dans tous les paletos,
Quand pour de l’herbe c’est la prison.

La France risée du monde entier,
Au moins Trump a une paire de couille,
Banque et finance, fils vérolé,
Qui renvoie nos pères à la houille.

Et quand la France se soulève,
Tu laisses le temps en faire son dû.
Et ne t’importe plus qui crève,
Tant que Marine, « elle a perdu ».

Si je n’avais pas eu la chance,
D’avoir tes terres pour mère patrie.
Sur que j’aurais moins d’arrogance,
Pour dire les crimes de tes amis.

Macron poubelle, tu me dégoutes,
Et c’est des larmes que prie la France,
Va faire l’manequin chez la Redoute,
A qui s’excuse, remise l’offense.

Ni gauche, ni droite, ni rien du tout,
Plus volatile qu’un cours boursier.
Mais bien fidèle quand c’est les sous,
Du pourcent des plus fortunés.

Ça organise des grands débats,
Ou faut voter par SMS.
Pour y entendre des scélérats,
Qu’on dirait sort d’l’EMS.

Et puis la France donne leçon,
En France-Afrique saigne les mômes.
Tant que les mers étouffent le son,
Des frères noirs et de leurs psaumes.

Macron j’ai honte.



#2019, #actualite, #clash, #lrem, #macron, #poesie, #politique

A lire

A nos maudites carences,
A ces foutus vacances,
Aux bigots que l’on prie,
Aux idiots que l’on nie.

Aux fascistes que l’on pleure,
Aux sommets de leurs vies.
Au 20 heures qui fait peur,
Aux enfants et leurs cris.

A ce maudit salaire,
A ce foutu patron.
A cette foutu galère,
A cette maigre pension.

Aux amours qui ne durent,
Pas plus long qu’un yahourt.
A ces merde châteaux,
Qui n’ont même pas de poutres.

A ces rêves que l’on rêve,
A ces prix que l’on prie.
A ces grèves que l’on rêve,
Ah ces mots que l’on dit.
A ces maux dont l’on crève,
Que l’on crève d’envie,
De cette envie d’éteindre,
De déteindre la vie,

De dire à l’infini,
De dire à la folie.

De dire nos insomnies et s’assumer dans sa folie.

D’assumer un instant que la vie n’est qu’une agonie,
Qu’on a connu dans la connerie comment gole-ri.

Que jeunesse saigne,
Car jeunesse sait.
Car elle sait que qui règne,
Peut l’effacer d’un trait.

Car elle dort le train,
Du train-train quotidien.


Mais sommeil est taquin,
Et parfois il délaisse
Et ni Dieux, ni Déesses,
Ne lui serrent même la main.

Ah paraît qu’il se vante !
Ah paraît qu’il se vend !
Paraîtrait même qu’il chante !
Et qu’il vénère Satan.

Il paraît que lui seul représente la Lumière, et que l’Enfer sur terre se nommerait Demain.

Il paraît que l’artiste peut supporter le monde, et l’envie de la tombe, et ces fichus chagrins.

Il paraît qu’en disant les bons mots,
Même le plus noble des anges s’allonge.
Qu’en montrant trop souvent ses grands crocs,
On s’attire des ennuis à rallonge.

Que le Mal est ici parmi nous,
Qu’il vénère les puissants et la fange.
Qu’il suffit à ses yeux d’un bisous.
Pour d’une âme contraindre l’échange.





#2019, #poeme, #poesie, #trump

XOXO Rap

#egotrip, #rap, #xoxo

Rap

 

L’instru la plus adaptée au morceau

J’aligne la blanche
Toute droit issue
Des côtes du
Costa rica

Sans thune en manque,
Des flics en planque
Gonflé comme un gosse ricain
Ça rêve de liasses, et de petasse mais au fond ça brasse de l’air,

T’as sorti la, barre de fer,

C’est la zompri pour deux ans fermes

La beuh tabasse ta tête
Le fisc remarque ma dette
Mais j’baisse pas ma braguette
Moi j’partage ma baguette

Des fils de chien, des chiennes de vies , l’esprit sous anesthésie. Chui bien natif, malgré mes tifs ils appellent ça de l’hérésie,

Des attentats frappent paname, Et c’est devnu monnaie courante, combien de guerres combien de drames, autant d’effet qu’une main courante

Kalachnikov, sur la colombe, j’habrite l’esprit de lucifer, juste une date, sur une tombe, qu’on livrera, au vent d’hiver. Juste un bédo, et une blonde,

bien sûr je te, parle de bière, continue à, croiser le fer

Dans la benzo, j’ai la joconde

cellule sans L’heure, et caméra, des bruits de pleurs, des galériens, en promenades, des carrera, des cacheton, beaucoup de peur, croise le sheitan à la mecqua, moi je viens pas, de la téci, si toi aussi, tu veux kekra, un biff à la, Lionel messi.

J’veux faire un son populaire, pas un son populiste, je suis pas rockfeller, pas non plus communiste,

Et ça frappe fort, t’met la banane, comme un gitan, en caravane,

j’vai mourir à, 33 ans, donc tu peux, m’appeler bala-voine, 

Faudrait tout oublier, mon temps aux oubliettes, renverser l’sablier, affronter mille tempêtes, puis s’laisser oublier.

Oui j’étais saoul hier.

J’finis les coudes pliés, traité en poudrière, un coup de bouclier, une matraque en l’air,

j’vai m’laisser bousiller ?

faudrait tout oublier ?

Mange une rita, descends la line, accro du vol t’es qu’un camé, qui se drogue à l’adrénaline, il serait temps de te calmer. Tu finiras par tout cramer, puis tu verras tes vrais amis, ceux qui viendront à ton chevet et n’le quittront pas de la nuit,

J’parle en vie, J’te parle en rime j’te parle en si.
J’te parle ancien, j’te parle en crime, j’te parle en cri.
J’te parle en vain, j’te parle enfin, j’te parle en gris.
C’est trop humain pour un humain que la zompri.

Homo homini lupus est.

 

 

 

 

#egotrip, #poesie, #prison, #rap

Croire à la vie

Dans la phase animale je cherche mon étoile,
Qui me ferait du mal, qui noircirait la toile.
Et je n’ai pas l’étoffe de ces mille rois déchus,
Alors que j’apostrophe toutes ces âmes déçues.

J’ai cherché le printemps que je n’ai su trouvé,
Apporté le beau temps aux esprits écroués.
Et je n’ai que ma flamme qui me fasse vivre encore,
Comme une femme qui danse faisant face à la mort.

Que les Hommes étriqués se contentent de ces dires,
Que la foi de ces fous me fasse enfin sourire,
Que les Dieux et les anges me laissent encore une chance,
Que la bonne aventure puisse briller par l’absence.

Alors je reste là, accroupi dans le noir,
A contempler la lune, à ne vivre que d’espoir.
Alors je reste là, et cette douce mélodie,
Me rappelle à mon être, me fait croire à la vie.

#poeme, #poesie

Pansements

Distinctions suicidaires qui partent à la dérive
Des missions avortées, des enfants que l’on prive
Des idées que l’on jette, des projets que l’on meure
Des idées que l’on guette, des projets que l’on pleure.

On est tous dans la même
On est tous dans la merde
On attends tous le jour
Mais se contente de voter « pour »

En quête de solution,
Comme en quête de bien-être
Si seulement nous savions
La force qui dort là dans nos êtres.

Car la Lumière est parmi nous,
Au creux de chaque instant
Car au fond nous sommes tous des fous
Car la vie n’est qu’un bal dansant
Car l’âme n’est plus qu’un mal pensant
Car l’amour n’est qu’un bien pansant,
Alors on se pare de pansements
Et se laisse aller, au fil du temps.


ΣβΩ Parlementaires, obscures Ombres ΞΦλ

Bibliotheque_nationale_boul.jpghttps://youtu.be/CK2vWwKeaKo

Ils ont lu les plaintes et les clichés,
Parlementaires mondialisés
Car dans leur monde on sait tricher
Mais sans se faire verbaliser.On dresse des fiches et des fichiers
Tant de salops quelle infortune
Pourvu qu’ils brassent de la brune
Des p’tites motos des auto-thunes,Moi j’sais pas j’vise la thune, j’vise la lune, j’vise la fortune
Tu m’as trahis poto, mais j’te dirais c’est sans rancune,
C’est pas du Brassens cousin, donc tu peux péter l’auto-thune
Ouais j’porte une grosse paire de burnes, On vie la Ure j’Pars sur Neptune,Je sais pas chui saturé.
Ca vise Satan oui c’est juré
Donc Le jour ou je canerai,
évite d’appeler le curé !L’Poto envoie d’la puré et C’est fixé la t’es fiché,
Tu aimerais t’éclipser mais c’est griller
Le son qui droit de la cale (cayé)
Depuis que tes cachets ont remplacés les cahiers.J’vise le summum, toucher l’cachet
Au vice du moment j’vais l’clasher
À tout moment tu peux lâcher
Sans t’effacer partir fâché,Puis regretter sur la pierre tombale
Instinct tribal, instincts, animal,Quand le système t’as relâché,
Parfois il t’as bien fait du malOui j’ai croisé des amalgames
Et je n’ai pas su que l’en faire
On brasse des liasses on brise la terre
Pavant les pavés de l’enferOui j’ai croisé des amalgames
Et je n’ai pas su que l’en faire
On brasse des liasses on brise la terre
Pavant les pavés de l’enferLes jument sont arnachées,
Et la plume est cathartique
Quand l’humain s’est vu gâché
Par une bande de procs et de flics.Je te l’dirais pas gros c’est le flippe
Leur méthodes sont draconiennes
Une Belle bande de braconniers
Chasseurs de ces gosses à problèmes.J’ai tourné le son et le clip
J’maîtrise pas les songes et le clic
J’ai rarement vu paris donc j’t’e dirais pas « Paris c’est magique »
Malheureusement quand ça s’agite, on m’a pas vu à la manifJ’ai pas le kifff du canif et chui pas le fils du Calif
Donc on m’fra payer le tarifOui j’ai croisé des amalgames
Et je n’ai pas su que l’en faire
On brasse des liasses on brise la terre
Pavant les pavés de l’enferOui j’ai croisé des amalgames
Et je n’ai pas su que l’en faire
On brasse des liasses on brise la terre
Pavant les pavés de l’enferCa crache sa rage puis ça s’arrache
Prêt à foncer dans leur barrage,
Mais j’sais qu’la vie est barge
en marge de leurs cages.J’parle de la Croisée de Nantère
Des tous ces gosses qu’on enferme
ça risque la prison à long terme
Espérons qu’la juge soit humaineLes Potos restent hébétés,
Les mêmes erreurs sont répétées
Mate le casier, vise le passé,
ça sert à rien à rien de ressasser.Et ça taquine le Macadam
Je ne sais pas quoi en faire
On s’est fait traiter de raciste
Par les gosses à Hitler.Oui j’ai croisé des amalgames
Et je n’ai pas su que l’en faire
On brasse des liasses on brise la terre
Pavant les pavés de l’enferPavant les pavés de l’enfer
On en a pris pour 10 ans fermes.

Banalisé

J’ai vu le mal,

Il est banalisé

Pas besoin d’s’agiter

Pas besoin d’baliser,

Besoin d’égaliser

J’rap en katakana

Dans la banalisée

J’pars a Punta Cana

Ils vont verbaliser

M’ont dit fout ta cravate

T’as a le teint trop lissé

On va t’couper les pattes

Et brasse, des liasses

Des foules, en liesse

Des fafs, des tasses

Des cou-rants d’air

Oh visage pâle et ça passe pas

Ouais trop de tasses et ça srapta

J’ai la Mala vida et le compte est vidé

Trop de frère en gardav pour finir amputé

J’ai caché mon visage et j’pars pas sans lutter

Oui j’ai pris mon bagage dis ciao aux enculés

Les autres on les bagarre c’est la mentalité

J’écrirai même dans l’noir j’fournis d’la qualité.

Si tu fixes mon regard tu finis alité.

T’es trop jeune pour que j’tape rtourne te faire allaiter.

Bande de spartiates, on est plus que 300

Le futur c’est maintenant ça finit en bain de sang

Et j’te colle une claque, on est quitte pour l’instant

Salam à la fa_mille, dis le leur en passant.

Génération qui rêve de partir en voyage,

J’ai pas vu Titanic et chui loin d’être sage

t’as croisé l’Iceberg sans même croire au naufrage

J’pose mes texte au studio prépares toi au saccage.

J’ai vu le mal,

Il est banalisé

Pas besoin d’s’agiter

Pas besoin d’baliser,

Besoin d’égaliser

J’rap en katakana

Dans la banalisée

J’pars a Punta Cana

Ils vont verbaliser M’ont dit tu la fous mal

J’vais les dératiser, Car la Tek est fatale, car le biff est bien fiable,

j’finirais mieux armé, car j’pousse pas à la salle
Pas ton rappeur banal, toujours plein d’amalgames
Tu peux m’trouver dans l’mal, faire la cour à ses dames
On fait toujours dans l’sal, tu peux m’appeler Sadam

Ca pratique pas les sports d’hiver
Ma team domine il faut s’y faire
D’un bout à l’autre de l’Univers
Tous les jours dans les faits divers

Quitte à faire des affaires, ne pas s’en satisfaire,
Ouais on a trop souffert car le biff n’est pas offert

#freestyle, #rap, #rap-francais, #rap-suisse

Notre Dame

Bercé par la blessure

Blessé par la berceuse, ty connais rien à la vie sauf le chantier et la perceuse.

Ta daronne est Précieuse ? Si oui, elle a un prix. Moi me mère en tout franchise elle ne s’achète pas chez Monoprix.

Squive la faucheuse, mets une cravate et enterre toi, ou j’te cravache, le peura c’est du travail, mais le message est primordial, et je serai de toutes batailles.je serai de toutes batailles.

Pour un jour que l’on renaisse il vous faudra trouver l’ivresse

Quand la violence se fait banal, que le système nous dit canailles.

On verra bien quand sa rafale, ta fierté tu la ravale,
retourne poser ton Uc dans le canap devant canal

ma violence est cordial, me confond pas avec Sadam. Je vends pas d’came sur l’macadam, le pétard collé aux lèvres.

j’ai pas pleuré pour Notre-Dame et leurs vieilles pierres je les emmerde.

et leurs vieilles pierres je les emmerde.

Notre-Dame de Paris, notre Dame est partie, dans la fumée d’un incendie, quand le froid tue les sans-abris. Notre-Dame elle est précieuse, elle vaut mille fois plus qu’une vie, Notre-Dame la menteuse qui donne l’opium aux sans partis.

L’indignation est sélective, on laisse crever les sans papiers, dans ce cimetière invisible qu’on appelle méditerranée,

De la jet-set au boat people, costa croisière sur un zodiac
Les survivants en galère n’ont d’autre choix que vendre du crack

On rêve de se poser, d’une vie tranquille pleine de billets,
car si l’argent n’fait pas l’bonheur j’tinvite à test la pauvreté

En manque de cash comme un accro, j’passerai ma haine dans un micro.
Chui pas mytho ni mégalo, j’sais qu’j gagnerai jamais au lotto.

Notre-Dame de Paris, notre Dame est partie, dans la fumée d’un incendie, quand le froid tue les sans-abris. Notre-Dame elle est précieuse, elle vaut mille fois plus qu’une vie, Notre-Dame la menteuse qui donne l’opium aux sans partis.

J’emmerde Macron et ses matons, gangster d’Etat comme Bennalla
Usurpateur d’une mission, toutes ces promesses qu’il tient pas.
Peuple de France reveille toi, les gouvernants ont peur de toi,
Tes libertés sont sacrifiées au nom de quelques attentats.

Laisse toi pas faire, putain !
Quel avenir pour tes gamins !
Tes valeurs sont toutes bafouées
par des ministres qui bafouillent

Laisse toi pas faire, mon frère.
Ta route est sans issue Quand le pouvoir te pisse dessus
Quand tous les jours c’est la galère

Paris sous les bombes

I Am

I am

HANNIBAL

#rap

Clash Kriss

puceau
basique

pour- ton entrée dans le clan
j’ai du¥ relooker ton pro^fil
même si tu rappais comme un grand
tricard ta pics de nécrophile

honnêtement ton pre*mier son ma fait* kiffer
depuis t’as rien fait mais j’reste sur ma première idée

ouais j’ai vu ta bio, enfin un suisse
puis ça m’a déçu comme j’avais un fils qui suce
j’tai sorti de l’eau, mais en battle et pas en feat
laisse moi deviner ton style cest du mumble en russe

Meme en suisse t’es a l’ouest, tu déprime c’est la M, de la beuh des emmerdes, ouais bravo tu vis à Bienne

ouais bravo tu vis à Bienne,
vos équipes s’amènent,
nos ptits vous traitent com-me des chiennes

raboule, la moula, ton fendy, ton bigo, ton briquet, ta dépanne, on va te vider comme au comico,

t’es puceau en meuf et en Gav
non* c’est pas le rap qui t’fera Ken* un jour
redescend sur terre chez 300 t’es placé
donc mérites ta place et rends moi fier un jour

Genève contre Bienne c’est pas la peine
Lausanne contre Bienne ben c’est méme
Si tu veux tester la mort jte donnr la tienne
pas besoin d’équipe à moi tout seul je m’en fais la sienne

soyons sérieux et parlons du feature,
tu vis dans la 5D ou le futur, ?
la soit t’es cinglé soit t’es juste grave impur.
tu t’fais cocu et tu trouves ça nature

Carrera

 

Bouges devant la caméra, t’es sexy t’es sereine, et personne la verra,
J’te jure c’est personnel, sur mon cloud virtuel, mot d’passe habituel, j’ai niqué le peura
Cette nuit là, oui je l’ai tabassé,
fesses en l’air dos baissé, j’ai trauma son fessier,
Elle est dans mon bestiaire, le film dans mon pc,
J’tape sa note sur excel, clique sur nouveau dossier.

Ma paire de balls est en adamantium, j’ai sorti la console pour tirer dans la zone,
Comme le roi de la faune, j’ai mon bigo qui sonne, je la sens qui frisonne, mais j’attends qu’elle crie stop.

Non pas d’émoticones dans la conversation, que des mots qui résonnent comme une condamnation, chui froid comme de la pierre j’ai très peu d’émotions,
salope mérite salaire, mais je garde la caution,

Avaleuse de foutre une poutre dans la bouche, et tu trouves ça louche, que j’évites ses lèvres,
Quand je quitte la couche, ouais je file sous la douche, chien de chasse je fais mouche quand je chasse le lièvre,

Elle veut devnir actrice, mais c’est pas hollywood, finira dans le X, tournée par tout le hood,

Demoiselle en eaux troubles, tu la veux tu la trouves, toujours pour de la douille, elle a pris la relève

Je possède la clé pour entrer dans ses cuisses, quelques grammes de coco, sa libido s’élève,
je plains le pauvre qui lui fera un fils, salope et toxico, c’est Méphistophélès

Je  n’vais pas la marier,
car Du genre à guédra
Elle dort sur le pallier,
Quand elle sort de chez moi
Elle vient pas cuisiner
Uber me suffira,
Je la vois hésiter
Lucifer elle suivra

Elle prend la pose
Devant la cam
Je rap en prose
Quand je la ken
Puis je me pose
Fumer la cane
Chacun sa came
Elle tape la sienne

Bouges devant la caméra, t’es sexy t’es sereine, et personne te verra,
J’te jure c’est personnel, sur mon cloud virtuel, mot d’passe habituel, j’ai niqué le peura

 

 

 

 

 

 

 

 

Note

On marche à reculons du passé vers le futur

Crise existentielle. Ou subir la…

Crise existentielle. Ou subir la vertigineuse réalisation que l’on existe, que l’on y est forcé mais par charme.

Vent

Écoutes le vent et ses murmures,
Chanter louanges et belles promesses,
Des vérités qui nous rassurent,
Face aux erreurs que l’on confesse.

Parles aux étoiles et à la lune,
Elles ne feront jamais défaut,
Et quand trop sèche sera ta plume,
Tu verras l’ombre de mon niveau

Quand le divin et l’adversaire
Ne feront qu’un devant ton âme
Voir les démons qui traversèrent
Pour a la fin voler ta flamme

Et quand ta route sera bouchée
Et que tes larmes seront désert
Quand même la lune sera couchée
Qu’il ne restera que le désert


Focus

On vient des bas fonds vise le sommet,
Brise le plafond nique le sommeil,
Nés dans la nuit on rêve du soleil,
Mais dans la vie il faut de l’oseille,

Poto dis moi ce qui n’va pas
Y’a ceux qui vendent et qui s’rapta
Y’a ceux qui mentent qui Karna
Mais mon gigi s’appelle Karma

On fait le bien on fait le mal
C’est au tout puissant de juger
Certains se perdent dans le sale
Et ne pensent plus qu’à te gruger

La vie est longue mais raccourci
Quand t’as plus rien dans ta crousille
Tu frais tapiner ta cousine
Pour oublier tous tes soucis

Alors tu plonges dans la rue,
Quitte à en perdre la vue,
Et y connaître la cru,
Et à bicrave de la pure.

Mais fait les choses bien
Pour toi et les tiens
Pour les gamin et le chien
Pour le terrain et les gains

On est tous au fond des gamins
Malgré les sutures et les coups
Qui rêvent juste d’un futur qui tient
On navigue au milieu des fous

Alors sois subtile pas futile
Sois utile, car souvent mutile



Dans ma rue

Dans ma rue ouais ça deal
Ouais ça tue ouais ça frime
Ouais ça fume ouais ça chill
Ouais ça bosse ouais ça trime

Viens dans mon monde pour un soir
On va s’poser sur un square
On va causer de l’espoir
Juste pour un instant y croire

Le poto parle de l’Italie, de la famille qu’il a pas vu, quelques promesses de paradis entre des heures en garde à vue, les parents ne sont pas ravis que le fiston côtoie la rue, heureusement y’a les amis, quand il affronter la crue

On parle de business, de p’tites fesses, de fitness, de richesses, de qui laisse la vitesse enterrer la tristesse,

Pardon

On s’est vu comme des gosses tard
On a sorti les costard
Entraîné par une grosse vibes
Séparé par le mitard

On était môme dans la zone,
Citoyens à la fin
Et puis à l’aune de la faune
Jamais penser demain

J’voulais te dire pardon,
T’en a pas idée,
C’est vrai que chui qu’un con,
Et j’lai réalisé,
Entre fouille et maton,
C’est ma réalité,
Sous menace du baton
On n’peut faire qu’avancer

Alors je pose mes mots sur une instru bien calé
C’est de la prose et du flow j’veux pas me faire recaler
Et puis si j’ose ces mots c’est pour remplir un cahier
C’est pas la dose mais le gros qui peut te faire raffaler

Et sur le quai les bateaux quittèrent la Tunisie,
Rempli d’homme et de mômes qui cherchent une meilleure vie
On les retrouve en Italie, eux qui rêvaient de Paris, mais le malaise et l’agonie ont eu raison de leurs envies
Mais malgré tout toujours en vie, ils pensent encore toujours au pire
Alors ça vie
Ça prie
Ça nie
Ça rit

On était oublié, pourquoi toujours nier
Coincé aux oubliettes, ne reste plus qu’à prier, au jour le jour crier, on avance step by step, on était tous grillés, vainqueurs dans la tempête

Memories

On a grandi par là

On a fumé la vie
On a vu les parloirs
Enterré des amis

On a vu le pouvoir
Qui s’abat comme la pluie
Côtoyer les trous noirs
Imité les cainris


On a vu l’espoir mourir dans le square
Courir dans le noir, pourrir dans le soir

On a vu les potos qui taffent tard
Les photos du placard,
Les euros du Qatar
Les erreurs des brassards

On a vu des billets violets qui s’envolaient dans la foulée, des paroliers qui s’affutaient à capella pour les geôliers, on a vu des photos volés, des caméras chez les tauliers, on a vu des polos nager dans le sang après la fessée,

On a vu des amis sauter sans s’étonner de s’ecpliser, sans leur donnés comment voter, il faudra un jour s’expliquer,

La thune abuse, ruse, elle est ma belle elle est ma muse, elle est ma chienne, elle est ma russe, elle aime amen, Elle aime un truc

Mon Dieu

Mon Dieu qu’as tu fait de ce monde,
Et pourquoi y souffrir tant d’agneau ?
En ton nom on y tue chaque seconde,
L’on y verse notre sang par tonneau.

Mon Dieu quel sens a donc le mal,
Qui domine la nature et les Hommes ?
s’agit-il là d’une terre optimale,
Où mourir n’est qu’une histoire de somme ?

Mon Dieu oui pourquoi faire la guerre ?
Qui enfanta les tombes et les veuves.
Que fais-tu des millions de prières,
Pourquoi donc pour l’esprit nulle preuve ?

Oui mon Dieu pourquoi tant de tes prêtres,
Violent des mômes et se plaisent dans le vice ?
Pourquoi laisser les derniers des traîtres,
Salir ceux qui se disent de ton fils ?

Oh mon Dieu je n’ai plus d’arguments,
Pour défendre ta cause face aux sciences.
Vois-tu donc comme l’on usé indûment,
D’ignorance dans nos quêtes de sens.

Car mon Dieu j’ai vu trop de martyrs,

Qui se tuent au saint nom de tes oeuvres.

Tant de crimes pour bâtir les empires,

Tant d’échecs et de mises à l’épreuve.

#poeme, #poesie

Tours emmurées.

Tours emmurées et plongeon dans le vide,
Fou d’endurer les moissons de l’acide.
Foudre enterrée des couronnes d’ivoire,
Fou enchaîné puni pour juste y croire.

Troublés, cassés mais témoins du message,
Feront crouler les indignes images.
Brulé, mâché qui dort sur une banquette,
Dur et fâché qui fume trop la moquette.

Jeune débrouillard coincé dans le brouillard,
Rêve d’histoires auxquelles il ne peut croire.
Et quand ça prend les tripes, vends les fripes,
D’emblée vrille comme dans les clips.

Je n’ai su discerner, ni mensonge ni remords,
Et j’ai connais l’été tant d’années qu’il est mort.
Et j’ai vu le visage du bonheur en personne,
Qui a fui les rivages de mon île sans vergogne.


#2019, #poeme, #poesie, #poeme-2, #poesie-2

Elle m’a dit


J’ai vu sa flamme, coeur alité,
C’était ma femme, dieu ait Pitié,
Elle bonne, elle était conne,
Elle était comme pari risqué.
Elle était zone, elle était faune,
Pour elle j’ai plongé dans le Rhône,

Elle était zombie, elle m’a tant pis.

Elle m’a dit ne perd pas espoir,
Et sache toujours, garder tes rêves.
Plaide pour la trêve pas pour la haine,
Plaide pour la grève, déchire la scène.

Elle m’a toujours, été fidèle,
Coeur de gamine, corps de modèle,
L’âme dans la mine, nuit à l’hôtel,
Chatte dans la nuit, dans les bordels,

Elle m’a tant pis, puis elle s’est enfui.
On s’est vite compris. Deux amis en vies.

Elle m’a tant pis, puis elle s’est enfui.
On s’est vite compris. Deux amis en vies.

Elle m’a dit marque, elle m’a dit trime,
Elle m’a dit raque pour la vitrine.
Elle m’a dit bois, elle m’a m’a dit frime.
Elle m’a dit laisses ta discipline.

Elle m’a dit lâche, tout tes amis,
Ils veulent ton biff, pas ta santé,
Elle m’a dit quitte tout pour Paris,
Là-bas on croise le monde entier.

Elle m’a poussé, à pas lâcher,
Malgré les chiens, malgré l’été.
Malgré les dettes, malgré les reyes,
Malgré les fêtes, malgré les teilles.

Elle m’a dit.

Elle m’a dit.

Elle m’a dit.

Elle m’a dit le meilleur de nous, sommeille souvent, sous la poussière,
Elle m’a dit que, le pire de tout, c’était de vivre, les yeux à terre,
Elle m’a dit dit rien, elle m’a dit fou, elle m’a dit tout, malgré la M,
Elle m’a dit viens, elle m’a dit nous, elle m’a dit saoul, c’est ton problème.

Elle m’a dit les, rois sont à vendre, et rien ne tient face à l’oseille,
Elle m’a dit que, les places à prendre, se négocient dans les hotels.
Elle m’a dit viens, lâche tes soucis, ça sert à rien la jalousie,
Elle m’a dit tiens, prends ce fusil, c’est pour le prix du jacuzzi.

Elle m’a tant pis, puis elle s’est enfui.
On s’est vite compris. Deux amis en vies.

Elle m’a tant pis, puis elle s’est enfui.
On s’est vite compris. Deux amis en vies.

Elle m’a dit quoi, c’est pour l’argent, que tu t’inquiètes, Bébé c’est lége.
Elle m’a dit moi, c’est pour l’instant, que j’ai dettes, on part à Lièges.
Elle m’a dit foi, elle m’a dit Dieu, elle m’a dit roi, elle a vu mieux
Elle m’a dit croix, elle m’a dit cieux, elle m’a dit sois, elle m’a dit pieux,

Elle m’a dit banlieue c’est la même, toute la merde, on la sème,
Planque l’oseille dans la Benz, et l’averse sera mienne,

L’on a vu

L’on a vu des héros qui chantent,
Des petits et des gros qui mentent.
L’on a vu des minables qui comptent,
Hérésies et malheur du monde.

L’on a su des vérités fades,
Des mirages et des fleurs qui fanent.
Des pays ou domine le crade,
Des petits et des grands qui canent.

L’on a vu l’amour dans les geôles,
Détournés, inversés les rôles,
L’on a vu l’espoir même en taule,
Et pleurer le bois des vieux saules.

#2019, #poeme, #poesie

Pas le même

C’est l’heure de la punition
Tu meurs sous mes munitions,
J’veux qu’on rap a l’unisson
Bienvenue dans mon émission

Un deux un deux, balance l’instru
Fait moi 22, Tise dans la rue,
C’est pas un jeu, chui la concu
T’es pas un dieu, juste un cocu

Chui toi en mieux quand mon rap accélère ton style est trop galère tu fais quoi dans la vie

Je me sens vieux quand je drague ta mère
Et la laisse en galère au milieu de la nuit,

On fout le feu, on fait la grève
Ils font le jeu, qui fait les règles


Tu voudrais mieux, c’est que des rêves,
Seul devant dieu pour le jour où tu crèves.

Je Rap depuis la zonpri
Depuis qu’on m’a tout pris
Mais j’écris d’puis tout p’tit,
Foncedé comme un zombie,


Pas le même flow, pas le même level
Pas le même rôle, pas le même deux feuilles
Pas le même gros, tous le même cercueil



Ils

Ils aimeraient nous monter les uns contre les autres,
Pour pouvoir leur montrer qu’ici bas c’est chacun ses fautes,
Ils aimeraient nous aider, mais ici bas tout n’est que thune, bitume, et prière devant la lune,

Oh toi

Oh toi qui m’a souris,
Que j’ai perdu de vu.
Et toi qui m’as pourri,
Je ne t’ai pas perdu.


#2019, #new, #poeme-2, #poesie-2

Hi

J’ai pris le Mic pour tout péter laisser la concu hébété,
Mate le casier, vise le passé, chui ni un flic ni un teubé.
Mais on m’a trop répété, de courir après les billets,
Qu’il fallait savoir s’habiller, pour se sortir de la mélée.

Ce soir j’me cuite au whisky j’attire les chattes au whiskas,
Non je n’ai jamais bibi sauf pour me faire des p’tites liasses.
Pas besoin de tes gri-gri, pour charmer toutes les p’tites tasses,
J’veux me barrer en Sicile, pour y rapper mes milles phases.

C’est pas d’la trap ou d’la dancehall, c’est que du rap for my people,
Soutiens Gaza, j’ai la vie folle, pas de Casa, mais ça rigole.

Les criminels ont du talent et ils savent partent au galop,
Personne ne reste les bras ballants quitte à bicrave comme un salop,
Tu sais la vie c’est pas marrant et y’a pas mille cinq cent Pablo,
Y’a des graffeurs qu’ont du talents mais qui savent pas faire un tableau

Mets pas le nez dans mon business,
Niques les matons à la Rick-Ross,
J’ai su transcender la tristesse,
J’ai pas d’patron c’est moi l’big-boss.

T’as pas d’amis, t’as pas d’équipe,
T’as pas de vie, t’as pas de kiff,
Pas de visa pour se vesqui,
pas d’avocat pour la perquise.

J’ai plein de vice comme miami,
Sur ton équipe on tire à vue,
Une taz et chui happy happy,
J’écris la vie je vie la rue,

J’enferme ton corps dans la cave,
De films gores je me gaves,
Comme un porc je suis grave,
Comme un grosse je chicanes.

T’as crié lâchez les foufes,
J’tai vu attrapez des pouffes,
T’es prêt à raser des touffes,
Le slogan attrape les tous

Un trou reste un trou,
Un frère reste un frère,
Un sou reste un sou,
Une mère reste un père.









#eminem, #freestyle, #rap

Prosti-tuée

Elle est si belle et souriante mais au fond d’elle son coeur est triste,
Au fond tu sais elle est brillante et elle a l’âme d’une essayiste.
Sur le trottoir parfois elle chante, parfois elle danse, parfois elle prie,
En mini-jupe elle est charmante, l’âme en carence, parfois elle crie.

Elle vend son corps pour se nourrir, car mieux vaut ça que rien du tout,
Elle rêve à mort de se couvrir quand le client lui paraît saoul,
Parfois elle croirait en mourir, se voit pourrir, à trop souffrir,
Elle veut guérir, voir accourir l’amour qu’on ne va jamais trahir.

Elle accoste les voitures comme si elle leur faisait du stop,
Comme ses bijoux et ses parures ses sentiments sont tous en toc.
L’odeur est rance et dans la ville tous la connaissent et la rebute,
Elle a la chance d’être stérile, même le destin la traite de pute.

Elle sait les mettre à l’aise et connaît bien sa réthorique,
Pour faire l’actrice elle est balèze, mais le malaise devient chronique.
Pas de baisers mais des caresses qu’elle feint d’apprécier prodiguer,
Mais quand l’envie se fait vengeresse, la violence cesse de l’intriguer.

C’était censé être temporaire mais le temps passe et rien ne change,
Parfois elle pense trop à sa mère et comme iniques sont ses échanges.
Elle ne vaut rien et ce billet suffit pour la déshabiller,
ça la ferait dégobiller, si elle ne pouvait pas nier.

#2019, #poeme-3, #poeme-2, #prostituee, #pute

J’écris

J’écris pour un instant tout oublier,
Voir le répit dans la tempête,
Juste un passe temps des rimes choyées,
Ma plume amie dans la défaite.

J’écris pour les tarés qui portent la flamme dans la pupille,
J’écris aussi pour me marrer, pour me souvenir de ma famille.
J’écris pour les mariés pour tous ces gens qui partent en vrille,
Et je palabre à la marée, c’est la manière dont l’athée prie.

Je n’écris pas pour qu’on me lise car de nos jours on ne lit plus,
C’est les vidéos que l’on prise et la belle langue on l’a perdu.
Les politique et les médias te vendent des promesses orphelines,
Que personne jamais ne tiendra, justice couverte de naphtaline.


Panama


J’vais m’evader au Panama,
Me serre pas la main,
Viens me voir la bas,
Tiens ton sac à main.

Je rêve de m’évader de leurs villes pourries,
J’veux un cahier du rhum et des filles qui sourient.
Fais la moula au bloc oublies pas la mouli
Ouais tkt j’ai du stock caché dans la crousille


J’veux m’en aller ailleurs, tu connais la chanson,
Entourés de brailleurs, ouais y’a trop de tension,
Je passe chez le tailleur, il connaît la mission
Me parles pas de gardav j’ai connu la prison

Tu veux des loves mais tu t’es pas levé,
Tu vends des tonnes mais je paie le café,
Tu joues aux hommes c’est l’heure de ta tournée,
Tu veux des sommes mais faut pas trop rêver

Je s’rais jamais au Barça mais au quartier ouais ça rap sale, et ça s’rapta dans la mêlée,
D’la sauce tomate et des penne.

C’est la roulette russe,
Zoulette suces,
Boulette prusse.


J’sors pas sans mon anti-virus, je suis cortex tu es minus,
Chui comme ton ex j’ai un p’tit plus, pas de victoire à la Pyrus.
J’abîme la rime, j’aime pas Marine, c’est pas la frime qui m’a ravi,
Des carabines, comme outre Sarine, et je te brime au paradis.


Juste un mot

Juste un vers pour l’amour,
Qu’on connaît au passé.
Symphonie pour les sourds,
Comme un piano cassé.

Juste un mot pour mes frères,
Qui se comptent sur la main.
Car tout l’or de la terre,
Ne vous vaudrait en rien.

Juste un mot pour ma mère,
Saches que je te pardonne.
Tu m’as laissé à terre,
Mais ma vie tu la donnes.

Juste un mot pour les riches,
Nous ne sommes pas jaloux.
Le pognon on s’en fiche,
Sauf qu’on a pas un sou.

Juste un mot pour les pieux,
Votre foi je l’envie.
Moi je n’ai pas un Dieu,
Pour expliquer folie.

Juste un mot pour le triste,
Non tu n’es pas tout seul.
On est tous sur la liste,
Finir sous un linceul.

Juste un mot pour le brave,
Qui toujours se relève,
Qui chaque jour en bave,
Ne connaît pas la grève.

Juste un mot pour les mots,
Qui parsèment ma vie.
Ils sont souvent de trop,
Mais me laissent ravis.

#2019, #actu, #amis, #poeme, #poesie, #riches

Poésie

On se noie dans le poison,
Perdu Dans la fumée d’un joint.
Entre la rue et la prison,
Attendant qu’on nous tende la main.

Deux trois cannettes, un banc public
Et les regards de ces passants,
La compassion ou la critique,
Quand tu parles avec un accent,

Système vois-tu, jeunesse se meurt !
Et c’est tes mains qui l’ont tuée,
Combien d’abus, de mère en pleurs,
Combien se perdent dans la fumée,

Alors j’écris pour oublier,
Qu’on est voué à disparaître.
La poésie comme bouclier,
Pour ne pas vivre comme un traître.

#peine, #pensee, #pessimisme, #poeme, #poesie

Et si Dieu nous regarde

J’ai parlé aux étoiles et lu dans la nature,
Les paroles et les râles, les messages les plus durs.
Et si Dieu nous regarde, il reste sans doute bien sourd,
Aux prières que l’on garde quand le mal suit son cours.

J’ai discerné le Beau au milieu de la fange,
Accompagné le sot que le système mange.
Et si Dieu nous regarde, est-il donc déjà mort ?
Ne verse-t-il pas de larme en voyant tant de torts ?

J’ai vu tant de misère et des saints bien maudits,
Les badauds qui se terrent et tellement de non-dits.
Et si Dieu nous regarde pourquoi rester passif ?
De quand la vie s’écrase tout droit sur les récifs.

#2019, #poeme, #poesie

Xoxo


T’es comme ton test du VIH
Tu resteras toujours positif
Armé comme à la CIA
J’fais du rap pour les dépressif

Frérot t’es pas dans la Mara
Mais gros tu nous fais tous marrer
T’es comme les gays à la parade
Du quartier faudra te barrer

Mon flow bicrave et j’me rara
J’pecho les moules à la marée
C’est pas du toc mais des carats
Ça suffira pour la marier

Ramène ta pute et la mala
C’est soir le but c’est d’se vider
En deux minutes je la balade
Avec deux doigts jla fais crier

Frère t’es parti trop tôt
Tout la night au xoxo
Prêt à faire le roro
Foncedé comme des robots


Roule une salade, sors un billet
Elle est pas crade, deshabillée

Ouais j’te balade, prends un ticket
Chui comme hassad, proc m’a grillé

Moi j’traine dans toutes les affaires quand y’a du biff c’est pour bibi
J’ai trop la haine, quand j’vois des frères, qui se chamaillent, pour un gigi

T’es trop canaille, pour le collège,
Mais t’es de taille, pour les collages
Tu Rap je baille, un flow trop lège
T’arrives je taille, mode décollage

Sois pas collant, laisse moi je kiff
Je mets des gants, quand je te check
Fais pas le grand, t’as pas de biff
Fais le chiant, j’ai pas de chèque

Frère t’es parti trop tôt
Tout la night au xoxo
Prêt à faire le roro
Foncedé comme des robots

Sors la visa, on fait la night

Les go sont bonnes, comme dans les films

Pète la pizza, après le fight 

La flic est conne, on tape un sprint

 

Squive le sécu, chope la bouteille

A la casa, on fait l’after

Ça roule un joint, soleil se lève 

Grâce à papa, des putes en sueur

 

la nuit est blanche, les potes sont noirs

Pousse le dancehall, sur la sur la sono

Y’en a qui flanchent, dans le coltar 

Ça c’est la faute, à la coco 

 

Soit c’est trop tôt, soit c’est trop tard

Ça dépend juste, de ton point d’vue

Tape une photo, cernes de clochard

Y’a trop d’incruste, j’leur dis salut

 

Frère t’es parti trop tôt 

Toute la night au xoxo

Prêt à faire le roro

Foncedé comme des robots

 

 

Freestyle

Je rap dans la gova

belvedere sur la table

Chui une supernova

Toi tu pousse à la salle

Ouais ma vie c’est trop noir

Mais je reste inclassable

T’as une super go toi

J’vais lui fai-re du sal

.

T’as sorti un billet

Moi la lamborghini

Tu paies pas ton ticket

Mais claque tout chez gucci

.

Toi tu vis chez ta mère

Moi je vis dans la street

Ne m’appelle pas mon frère,

Si tu penses qu’à ta bite

.

J’veux toucher le salaire d’un banquier d’la city

Esquiver la misère sans sortir les fusils

T’as pété un fusible, j’ai pété ta cousine.

Ta musique est risible retourne bosser à l’usine

Tu parles comme dans les films, Mais scarface c’est pas toi

T’as changé de carte Sim, Juste après la gardav

Ouais ma vie c’est gta

Te fies pas au gps

Toi tu touches le rsa

Quand moi je roule en RS

T’étais dans un sale état,

En descente après la sess

Ici t’es pas à ri-pa

Mais à Lausanne-gelesse

Merci

J’ai marché sur les routes,
Tout au long du chemin.
J’ai connu la banqueroute,
Toujours cru au destin.

Que le diable m’emporte,
Et que les cieux s’effondrent.
Quand fermées sont les portes,
Qu’on me laisse seul au monde !

Mais une âme charitable,
A su m’offrir un gîte,
A sa place une table,
Sauveur comme dans un mythe.

Alors j’écris ces mots,
Pour lui dire merci,
Il n’y a pas que des sots,
Que l’on croise dans la vie.

#la-poesie-classique, #merci, #poeme, #poesie

featuring

J’ai créé de l’écart
et ta meuf je l’écarte.
t’as pas de weed, t’as pas de boobs, alors tu rentre pas dans l’apparte,

Comme Yu-Gi-Oh je manie les cartes,
alor bellek a la pancarte.
C’est moi le chien dangereux,
Ya même ton Pitt qui baisse les yeux

Met toute la cons dans la back_houd,
J’baise la concu elles trouvent ça cool.
J’effrite, je roule, et le bédo je le soude.

Trop d’adversaire dans ma cave,

ils doivent se serrer les coudes
Ils doivent se briser les couilles.
Ils doivent supporter les fouilles,

Donc bouge la tête si t’aime la vibes, bouge.
Moi j’sors pas des rimes riches, j’te lâche des rimes, bourges,
Nous on est pas comme ces mythos, on est des types, barges.
T’approches pas trop tester la team, car l’équipe est large

je suis toujours d’humeur festive quand il faut porter la cagoule,
sous la cagoule c’est comme du jul, juste en beaucoup moins foufounne,

J’sors sous smirnoff, j’suis sous l’orage
c’est que de la verte, pas du dopage,
Donc j’frai pleurer ta mère, pour lui rendre hommage,
J’en rien à dire sur ton père sa vocation c’est le chômage.

Ca part en dé-dérapage, dès que la discussion s’engage

ça part en dé-dérapage, toujours contrôlé,
Violent comme al quaida, je sais piloter.
Laborieux est ton projet tu vas surement l’abandonner,
C’est la même histoire que tu raccontes chaque année,

J’fais pas l’amour, à ta grand mère, chui un pirate ,c’est l’abordage,
Dieu m’a donné, 20 centimètres, alors j’fais pas, dans l’gaspillage.

Donc bouge la tête si t’aime la vibes, bouge.
Moi j’sors pas des rimes riches, j’te lâche des rimes, bourges,
Nous on est pas comme ces mythos, on est des types, barges.
T’approches pas trop tester la team, car l’équipe est large

Comme Di-Meh j’envoie des crochets, la concu n’a qu’à raccrocher.
Tu vas tomber sur du pétrole tellement je vais te faire plonger.
Te voir trembler je trouve ça drôle, sur la scène rap j’vais tout ronger
Des grosses biatchs et des bagnoles, il n’y a qu’à ça que j’peux songer

Ouais allo frérot, j’aurais besoin d’aide pour le deuxième couplet.

Ouais chui chaud, toujours_______________________________________________________________________-

J’ai noirci des pages et des pages,
avant que mes rimes,
ne prennent le large,
brisent leur chrysalide,

Baise la concu sur internet,
Ici ça fume que la ganja
On va dominer la planète
On moins nous c’est pas du plagiat

Donc bouge la tête si t’aime la vibes, bouge.
Moi j’sors pas des rimes riches, j’te lâche des rimes, bourges,
Nous on est pas comme ces mythos, on est des types, barges.
T’approches pas trop tester la team, car l’équipe est large

Le 1012 dans l’ADN, même si j’habite au Panama,
Car on a beau quitter sa ville, le coeur ne la lachera pas.
Les p’tits bicravent de la salade, te baisent en comptabilité
Le sexe est devenu trop crade, les partouzes filmées en HD

Y’en a qui pensent qu’un homme solide, ne doit jamais pleurer
Mais les plus grands de nos caïds portent souvent de lourds regrets
La rue t’écrase parfois t’élève, elle m’a embrassé sur les lèvres
Car dans la vie c’est marche ou crève, je serais son plus bon élève.

Elle m’a appris que des gros bras ne suffisent pas pour se péta,
Qu’il ne suffit pas d’un macbook pro pour devenir David Guetta.
Que rapper est un privilège, que pour percer c’est difficile,
L’inspi c’est comme un sortilège et même Sinik est un fossile.

Donc bouge la tête si t’aime la vibes, bouge.
Moi j’sors pas des rimes riches, j’te lâche des rimes, bourges,
Nous on est pas comme ces mythos, on est des types, barges.
T’approches pas trop tester la team, car l’équipe est large

Sorcière

Saurais-je vous décrire l’âme noire de cette femme,
Qui perdu de sa chaire, la maladie pour drame.
Et toujours à la lune elle exposait sa peine,
Sur son corps plein de runes qui trahissait sa haine.

Et jamais la Lumière ne vint noyer chagrin,
Comme une louve qu’on enterre, comme une vie de chien.
Et toujours à la lune elle exposait sa peine,
Aussi légère qu’une plume, aussi lourde qu’une chaîne.

Elle rumine, se lamente, des torrents dans les yeux,
Hurlant comme une démente trop déçue par les Cieux.
Et toujours à la lune elle exposait sa peine,
Le coeur comme une enclume loin des soirées mondaines.

S’adressant aux étoiles et aux génies cachés,
Remplissant de poussière de mystérieux sachets,
La sorcière s’est promise d’obtenir sa vengeance.
Loin de perdre sa mise, elle saisirait sa chance.

#halloween, #magie, #poeme, #sorciere, #toussaint

BMW

Les mornes saisons défilent,
Sur les vitres de l’automobile,
Les bornes sont vite avalées,
Quand on roule en BMW.

Ecoutes le vent et parles aux étoiles

L e guerrier de la lumière connaît l’importance de l’intuition. Au beau milieu de la bataille, il n’a pas le temps de penser aux coups de l’ennemi. Il se fie à son instinct et obéit à son ange gardien. En période de paix, il déchiffre les signes que Dieu lui envoie. Les gens disent: « II est fou. » Ou alors : « Il vit dans un monde imaginaire » Ou encore : « Comment peut-il croire en des choses qui n’ont pas de logique? » Mais le guerrier sait que l’intuition est l’alphabet de Dieu, et il continue d’écouter le vent et de parler aux étoiles.

Paulo cohelo, manuel du guerrier de la lumière

Mon européenne

À la rue

Sac à dos dans le train.
Mais pas pour partir en voyage.
J’suis à la rue j’verrai demain.
Peut-être était-ce juste un mirage.

Le froid mordant mes doigts,
Le vent léchant ma peau.
Ni méchant, ni sournois,
J’attends seulement le Beau.

La ville est grande, la ville est belle,
Un gosse qu’on fiche à la poubelle.
La ville est grande quand vient le soir,
Quand le sommeil arrive trop tard.

Que les lucioles se mettent en grève,
Et que l’espoir est à l’amende.
Car peut-être que demain je crève,
La vie n’est-elle qu’une longue attente ?

Joyeux anniversaire

Car je n’avais pas de quoi faire,
Par les moyens et la distance,
Pour ta belle fête d’anniversaire,
J’écris ce poème en avance.

Il y a tes yeux et leur éclat,
Il y a les Dieux et leurs débats.
Il y a les Princes et les romances,
Les Amours partis en vacances.

Il y a les cieux et ton sourire,
Pour me faire partir en voyage.
Il y a tes mains, il y a ton rire,
Rappeler les embruns de Carthage.

Il y a nos moments en commun,
Comme il y a parfois la distance.
Il y a la chute de tes reins,
Qui a ma vie donne du sens.

Il y a ton âge, et ta noblesse,
Moi je n’y trouve rien à redire.
Ton maquillage, et sa finesse,
Ces petites choses si douces à dire.

Il y a demain et ses promesses,
Sûrement la suite de notre histoire.
Il y a tes seins, il y a tes fesses,
Et me reste tant de choses à voir.

Il y a la nuit et son silence,
Tes insomnies et mes absences.
Il y a les Hommes et puis leur gloire,
Les solistes contre les fanfares.

Regard

J’ai vu la beauté d’un regard,
Un de ceux qui vous laissent hagards.
Et je n’ai pas su quoi lui dire,
Malgré l’éclat de ses sourires.

La planète France

Encore un jour se lève sur la planète France
Peut-être un jour de trêve omis des esprits rances ?
Encore un jour se lève et je ne les compte plus
Attendant la relève qui prendra le dessus
.
Et je ne sais plus quoi en dire tellement cela m’attriste
De ne savoir quand périr, d’avoir perdu la piste.
À quand le soir et ses lumières, je les ai cru perdues
De sa flamme j’étais missionnaire, j’en étais éperdu

Désolé

Désolé de n’avoir pas su
Désolé de n’avoir pas pu
Car on finira tous déçus
De n’avoir pas fini repu

Amour

Dans la brume désolée
Nos coeurs qui chantent à la moisson
Et nos âmes coeurs trop esseulés
Ne sauraient m’enlever raison

Elle est si belle quand elle sourit
Ses lèvres roses ou bien fuchsia
Elle est si belle quand elle me dit
Qu’elle m’aimera toujours plus que moi

Et sans détours nous partirons
Vers des contrées où souffle le vent
Et notre amour nous nous dirons
Juste pour la beauté d’un instant

Clan-destin

Réfugié de son état, clandestin par ses papiers,
Il subit la vendetta de nos États, endettés.
Délesté par un passeur de ses derniers deniers,
Il embarque sur un zodiac qui fille en Méditerranée

Arrivé, à bon port, il contemple le rivage,
L’Europe et ses merveilles et ses promesses de mirages.
Il songe alors un instant aux amis et au pays,
Qu’a mesure que passe le temps c’est bien sa mère qui y vieillit.

Mais pas l’temps de s’reposer,
Direction le camp d’réfugiés.
Où maladie côtoie saleté,
Ou les quotas vont seuls régner.

Car il est parti seul, du Maghreb ou de Syrie,
Pour fuir la dictature de la famine et des fusils.
Il était étudiant en herbe, désormais il espère une vie,
Il était souvent dans la merde ça fait partie de son récit.

Il se demande parfois comment, il a pu supporté tout ça,
Les douanes et les rigoles qui le mènent à Lampedusa.
Il est si fort mais si fragile, il est un mort cherchant l’asile,
Mais rien n’est vraiment si facile, as-t-il vraiment payé pour ça ?

Au fond des rêves qui le travaillent il y a un chien et une maison,
Un boulot de 9 à 5 comme le font tous les autres cons !
Il y a une femme et deux enfants qui l’attendent à l’atterrissage,
A force de croire se creusent des rides qui viennent meurtrir son beau visage

Nous le rencontrons par la suite, à Paris ou à Berlin,
Il est dev’nu vendeur de shit car dans sa vie c’est anodin.
Il squatte un squat avec des potes issu du même milieu que lui
Et tous ses pleurs vont à la lune car il se confie à la nuit.

 

 

 

 

#2019, #clandestin, #paris, #poeme, #poesie

J’ai vu la vie

J’ai vu des carnages, des orages, des ciels pleins de mirages,
J’ai vu la police qui frappe, la jeunesse qui rap et l’homme seul qui craque.
J’ai vu des outrages en salle d’audience, des arbitrages en perte de sens.
Et puis j’ai vu la vie.

J’ai vu des manifs à la télé ou se rebiffent les gens fâchés,
J’ai vu tous ces sujets qui fâchent, J’ai vu des bons, j’ai vu des lâches,
J’ai vu ces flics sur qui l’on crache
Et puis j’ai vu la vie.

J’ai vu hier soir que l’amour m’aime, mais qu’il rime souvent avec « haine »,
J’ai vu des gens dans les restos, ceux-là qui n’ont point de problèmes,
A la gare j’ai vu un clodo, ou peut-être juste une vie bohème,
Et puis je me suis dit, ce soir j’ai vu la vie.

#poeme, #poesie